Bienvenue sur Féminin SURVIE, premier blog francophone dédié aux femmes survivalistes et à la survie au féminin.

Avant de commencer, puis-je vous poser quelques questions ?

Que vous arriverait-il si une catastrophe majeure devait se produire demain ?

Que vous arriverait-il si quelqu'un pénétrait par effraction à votre domicile et tentait de vous menacer, vous ainsi que votre famille ?

On peut raisonnablement penser que nous essaierions tous de survivre...

Mais avez-vous réellement la connaissance, les compétences et la force physique pour affronter de telles situations et prendre soin de vous-même et des êtres qui vous sont chers ?

Le but de ce blog est de préparer aux divers scénarios, qu'il s'agisse d'une intrusion au domicile ou de catastrophes naturelles, guerres, pandémies, émeutes, effondrement économique, etc.

Nous étudierons toutes les bases de la survie, le jardinage, la préparation et le stockage de vivres, la protection du domicile, la défense personnelle, et bien plus encore.

En fait, tout ce qu'il faudrait savoir pour vous assurer ainsi qu'à votre famille les meilleures chances en cas de rupture de la normalité. Le tout avec une pointe d'humour de manière à ne pas rendre la chose trop dramatique...

mardi 4 mars 2014

La survie en maison individuelle

Par rapport à un appartement, une maison individuelle, qu’elle soit située dans une banlieue, une résidence ou un village, possède certains avantages indéniables...





2. La maison en zone urbaine

Les avantages sont les suivants :

- Un approvisionnement facilité :
Une maison située dans un petit village, par exemple, ou en zone semi-rurale, pourrait se trouver à proximité de centres de production, et ne pas dépendre autant des transports pour son approvisionnement. Elle pourrait bénéficier de marchés locaux, ou de petits producteurs vivant à proximité.

- Une autonomie améliorée :
Il est facile, dans une maison qui n’en dispose pas, d’installer un conduit de cheminée. A partir de là, on peut alors y mettre un poêle ou une cuisinière à bois. Un jardin permet de cultiver au besoin quelques légumes. On peut aussi installer un puits. Autant d’éléments qui contribuent sérieusement à son autonomie dans une optique de survie !

- Une place augmentée :
Une maison individuelle est en règle générale plus grande qu’un appartement, et offre des possibilités de stockage plus importantes. S’il n’y a pas de cave, on peut toujours placer des citernes d’eau à l’extérieur, directement branchées sur les gouttières. On peut stocker du bois dans le garage, des vivres, et toute sorte d’équipements.


En contrepartie, elle impose certains aménagements, parmi lesquels des moyens de défense plus importants :

- Les infrastructures d’une maison individuelle sont globalement plus perméables que celles d’un appartement. Les ouvertures (baies vitrées, portes, fenêtres, etc.) sont plus nombreuses. Le périmètre extérieur est par définition plus vaste. Il faut des clôtures, un portail solide, des éclairages…

- Les tentations qu’offre une maison individuelle sont plus grandes pour des maraudeurs éventuels. Quelqu’un qui a soif et qui voit une citerne pleine dans votre jardin va forcément vouloir y boire. Celui qui a faim va forcément vouloir s’approprier vos légumes ou vos poules. S’il a froid et voit de la fumée sortir du toit, il va forcément vouloir s’inviter. Il pensera, sans doute à raison, que les gens qui vivent dans cette maison sont des personnes prévoyantes et cachent d’autres choses intéressantes à l’intérieur…

- Les voisins peuvent être plus éloignés, ou moins intéressés par l’idée de se regrouper en vue d’une défense commune. Le périmètre occupé par une communauté de villas individuelles est beaucoup plus vaste et plus ouvert que celui délimité par des appartements situés au même étage d’un immeuble. Si votre maison est particulièrement belle, soyez sûr que c’est chez vous que l’on viendra frapper en premier ! Un appartement, même dans une résidence de luxe, est plus confiné et plus intime…

Cela étant dit, une maison individuelle, quelle que soit sa situation, reste tout de même plus agréable à vivre. L’important est de ne surtout pas sous-estimer les risques, et de savoir établir une ligne de défense appropriée.


3. La maison à la campagne


Nous passons avec ce concept au cran au-dessus pour atteindre le Nirvana du survivaliste, à savoir une maison à la campagne ou dans les bois, susceptible de fournir à ses occupants la totalité des ressources nécessaires à la vie et à la survie.

L’idée est de constituer une unité autonome, capable de produire sa propre nourriture, son eau, et son énergie. D’ailleurs, une telle structure est appelée « Base Autonome Durable » par ses afficionados, ou encore BAD en abrégé. Ce n’est ni plus ni moins que la ferme de nos grands-parents, où crépitait la cuisinière à bois dans un coin de cuisine et courraient les poules dans la cour ; un retour aux sources, en quelque sorte.

La BAD est le fantasme de tout bon survivaliste qui se respecte, aidé en cela par les nombreux ouvrages qui en font l’éloge, originaires principalement d’outre-Atlantique. C’est selon lui la panacée, le moyen ultime de survivre à un effondrement de la société, quelles qu’en soient les conséquences.

Les BAD ont toujours existé, et de nombreuses personnes encore de par le monde, généralement les plus pauvres, vivent des seules ressources qu’elles sont capables de produire. Le dernier engouement véritable pour ce mode de vie dans nos pays développés remonte aux années 70, lorsque des groupes de hippies désenchantés ont décidé de quitter la civilisation bourgeoise décadente pour se rapprocher de la nature.

Il faut dire que le contact a été plutôt rude, et l’immense majorité s'en sont vite retournés rejoindre les rangs, après s’être confrontés aux problèmes de la poule qui refuse de pondre et du chou-fleur dévoré par les vers.

Car c’est bien là tout le problème : la BAD est un art, réservé à ceux qui sont fait pour ça.

Tout le monde n’a pas l’âme d’un paysan, loin s’en faut, ni les compétences et savoir-faire nécessaires pour être autonome.

Je ne dis pas que l’idée de mettre en place une BAD soit mauvaise, bien au contraire. Ce que je veux dire, c’est qu’à moins que vous n’ayez une expérience réelle et pratique de la manière de mener une exploitation agricole, car c’est bien de cela dont il s’agit, alors je vous conseille de ne pas vous lancer tête baissée dans une telle aventure.

Sauf bien entendu si vous possédez beaucoup de temps libre et de courage, ou suffisamment de moyens pour avoir des gens compétents qui travaillent pour vous…

Si l’idée vous attire vraiment, vous pourriez commencer par un stage à la ferme. On trouve de nombreuses offres venant de producteurs qui recherchent de la main d’œuvre en échange du gîte et du couvert. Cela vous permettrait de toucher du doigt le monde de la BAD. Ou alors allez-y par étape, le temps de vous former aux dures exigences du monde agricole.

Sinon, vous pourriez peut-être en rester à votre maison individuelle, ou votre appartement, et commencer par l’aménager en conséquence… Quelle que soit votre situation, nous sommes à votre disposition pour une étude personnalisée de votre domicile (voir nos coordonnées au bas de la page d’accueil).

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