En tant que spécialiste de la survie, je dois avouer que ma méthode préférée pour allumer un feu est le BIC. Je n'ai rien trouvé à ce jour de plus pratique, rapide, et fiable. Un bon briquet vous permettra de produire la quantité modique de 2000 à 3000 flammes, ce qui laisse tout de même le temps de voir...
Une seule douzaine de briquets en stock devraient donc vous assurer quelques hivers au chaud, sans être obligée de vous risquer dans les méthodes artisanales héritées des aborigènes et de la pierre à fusil.
Au cas très infortuné où vous n'ayez pas l'un de ces deux articles, vous pourrez utiliser les méthodes alternatives mentionnées dans cet article. Elles ont fait leurs preuves, mais demandent pour certaines davantage de chance voire une certaine pratique...
Les bonnes vieilles méthodes
Le briquet BIC – Le must de l'allume-feu, incontestablement. Les seules limitations pourraient être le manque de gaz, le bris provenant d'une chute, ou l'absence de flamme due au gel du gaz lors de températures polaires. Le reste du temps, il est très probable qu'il fonctionne parfaitement. Choisissez toujours les modèles originaux.
Les allumettes – Autre grand classique indémodable. L'idéal serait des allumettes de "Cow-boys" qui s'allument partout comme dans les films. A défaut, on prendra des grosses boites du commerce. On peut les améliorer en les plongeant une par une dans de la cire chaude. Méthode un peu fastidieuse, mais qui permet de les protéger de l'humidité. Pensez aussi aux grattoirs, qui sont aussi importants sinon plus que les allumettes !
Toute ménagère survivaliste prévoyante devra impérativement se constituer un stock de ces deux articles, soit au minimum :
- 12 briquets BIC originaux de grande capacité
- 12 grosses boites d’allumettes
Le tout dans une boite étanche à couvercle du genre tupperware. On pourra y inclure une ou deux bougies, au cas où il faudrait entretenir une flamme prolongée. Boite qui pourrait fort bien devenir votre bien le plus précieux une fois les lumières éteintes...
Les méthodes chimiques
Glycérine & Permanganate de Potassium – Deux produits qui devraient figurer dans toutes les trousses à pharmacie. Nous avons déjà mentionné le permanganate dans les méthodes de traitement de l'eau, car c'est en fait un oxydant puissant.
Pour allumer un feu, faites-en un petit tas de la grosseur d'une bille, et laissez tomber dessus une goutte de glycérine. Au bout de quelques instant, vous allez voir apparaître de la fumée, puis le permanganate va s'enflammer spontanément. La flamme produite est extrêmement chaude et permet d'allumer n'importe quel tas de brindilles.
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Permanganate de potassium & Glycérine |
Permanganate de Potassium & Sucre (ratio 9:1) – Le mélange s'enflamme lorsqu'on le racle en pressant avec un instrument dur tel qu'une tige en bois par exemple. N'utiliser qu'une petite quantité à la fois. Il est préférable de garder ces deux éléments à des endroits séparés puisque le simple fait de laisser tomber le mélange pourrait l'enflammer...
Chlorate de soude & Sucre (ratio 3:1) – Le chlorate de soude est une matière active que l'on rencontre dans de nombreux insecticides du commerce. Mélangé à du sucre, il constitue un excellent combustible, dont les caractéristiques et mises en oeuvre sont identiques au mélange précédent.
Pour faire des étincelles
Le FireSteel – Le gadget probablement le plus vendu dans le milieu survivaliste, sur lequel curieusement les avis ne convergent pas toujours. Ce sont des tiges à base de ferrocérium ou de magnésium qui, en les grattant avec une palette en métal, produisent des étincelles avoisinant les 3000°C. Beaucoup de survivalistes les aiment car ces tiges fonctionnent quelles que soient les conditions climatiques. Demandent néanmoins une certaine pratique.
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Le FireSteel à l'oeuvre... |
Batterie de voiture & câbles de démarrage – On branche les câbles aux cosses de la batterie et on gratte les pinces en métal. Les étincelles ainsi produites sont plus chaudes que la plupart des autres de ce type. Il suffit de placer quelques copeaux entre pour y mettre le feu. Notez cependant que cela peut abîmer définitivement la batterie. A réserver donc à celles que l'on ne destine pas à un usage plus traditionnel.
Je n'ai pas mentionné les méthodes utilisant la lumière du soleil concentrée au moyen d'une loupe, qui sont connues de chacun ; Pas plus que le morceau de fer frotté contre une pierre à silex, tellement elles me semblent évidentes et archaïques. Remarquez qu'elles ont aussi fait leur preuve. Prions pour que nous n'ayons pas à y retourner un jour...
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